On la nomme « étang », mais c’est une lagune. La lagune de Thau.
Elle est unique, et chacun la vit à sa manière.
Aurélie Calmet est dessinatrice. Au cours d’une résidence de plusieurs jours, elle a regardé, écouté ce milieu particulier, celles et ceux qui y vivent (qu’ils soient humains ou non) afin de collecter la matière première de son travail.
Avec ses crayons et ses pinceaux, oui, mais aussi avec ses jumelles, ses palmes, son masque et son tuba. Parce qu’elle est aussi un peu naturaliste. Et pas toujours très statique. Alors dessiner sous l’eau, avec l’eau, pourquoi pas ?
L’idée est de partager la multiplicité de ce territoire particulier par le sensible. Des premières esquisses saisies sur le vif, brutes, des mots saisis au vol, jusqu’à la création qui va émerger de cela. Parce que la ligne n’est pas la même s’il fait froid, s’il y a du vent, si on parle en dessinant ou si on nage en même temps.
Son travail est et sera visible sous plusieurs formes :
Une édition accompagnée d’une carte sensible
Une exposition au Jardin Antique Méditerranéen
Une autre, collective, au Carré d’art Louis Jeanjean de Mèze
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